Galvadeg a-enep raktresoù Blanquer “Evit ma chomo bev hor yezhoù” : manifestadeg e Pariz d’an 30 a viz Du

Kemeret en deux perzh Kelennomp ! en emvod labour aozet gant ar c’hannad europat François ALFONSI e Paris d’an 12 a viz Gwengolo 2019 war an tem “Galvadeg a-enep raktresoù ar gouarnamant ha ministrerezh an deskadurezh-Stad”.  Kavout a rit ar galvadeg da lenn ha da sinañ amañ  ha dindan ar rentañ-kont hag ar postel orin kaset d’ar c’hevredigezhioù Frañs.

Rentañ-kont eus an emvod : 

Un 40 den bennak a oa aze :

  • An darn vrasañ e anv kevredigezhioù / ofisoù a labour war yezhoù « rannvro » (okitaneg, euskareg, korseg, alazaseg, katalaneg, flandreg, arpitaneg ha brezhoneg)

  • Daou a oa en anv ensavadurioù (UNESCO hag ur burev european a ra war-dro ar yezhoù)

  • Dilennidi pe tud a gomze en o anvioù : François Alfonsi (kannad UE), Lena Louarn, ur plac’h deus badodadeg Corsica. Victor Gallou (attaché parlementaire P. Molac), Yannick Bertolucci (Assistant du député Corse Jean-Félix Acquaviva)

  • Michel Feltin, kazetenner e L’Expresse. Interesant, skrivet en deus se ha gallout a reer emezeliñ d’ul lizher kelaouiñ sizhunvezhiek aze. Goulennet en deus ganeomp bezañ kelaouet deus tout ar pezh a c’hoarvez da geñver hor yezhoù. N’eo ket aes dezhañ bezañ kelaouet e Pariz. (mfeltin@lexpress.fr pe 06 11 11 18 46)

  • Rener ha prezidant RPS, Régions et peuples solidaires

Evit Breizh e oa Lena Louarn, Visant Roue, Tangi Louarn hag ur c’helenner deus Pariz evit Kevre Breizh ha Jérôme Mnzione evit Div Yezh ha Kelennomp ! ( Gwenole Larvol)

1) Tro an daol a zo bet graet evit en em ginnig ha komz deus an diaesterioù a zo hervez ar yezhoù.

Dre vras e adkaver ar memes kudennoù e pep lec’h:

  • Araokadenn ebet dibaoe eo dilennet Macron. Ar c’hontrol an hini eo.

  • Lezenn Blaquer el liseoù a lak an holl diaes: uhelet eo sañset plas ar yezhoù rannvro evel EDS met ur prof ampoezonet e oa peogwir ne vez ket choazet mui gant den ebet.

  • Emzalc’h Blanquer hag ar rektored da geñver ar yezho rannvro.

  • Diaes eo stummañ kelennerien (kavout anezho, stummañ anezho)

An dra-se zo padet 1h30.

2) Raktresañ un ober hollek: (1h30)

  • Manif d’an 16/11 e Pariz dirak ministrerezh an deskadurezh.

  • Alfonsi a c’hell lakaat 15 000 € evit paeañ un nebeud kirri-boutin (1 pe 2 deus Breizh)

  • Ar pal vo lakaat bec’h war Blanquer (= glyphosate ar yezhoù) ha n’eo ket Macron. Peogwir emañ Blanquer da-vat a-enep ar yezhoù bihan. Macron ne ra forzh, heuliañ a ra hervez an avel.

  • Anv ar strollad a vije «Collectif pour que vivent nos langues» evel e 2000.

  • Kinniget e vo gant Alfonsi un destenn ledan a-walc’h a-raok fin ar miz. Da vezañ cheñchet/validet buan.

  • Pep kevredigezh a lâro ma kemer perzh da heul, diwar an destenn.

  • Un emvod a vo dalc’het e Pariz e fin miz Here evit aozañ ar vanifestadeg

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Pedadenn orin kaset d’ar c’hevredigezhioù Frañs : 

François ALFONSI  Député Européen

À l’ensemble des acteurs de nos langues de France dites régionales et menacées de disparition

Objet : Lancement d’une mobilisation contre les projets du gouvernement et du Ministère de l’Éducation Nationale qui menacent nos structures et leurs maigres acquis.

Madame, Monsieur,

J’ai été élu le 26 mai dernier au Parlement Européen. C’est pour moi un second mandat, car j’y avais déjà siégé de 2009 à 2014.

Lors de cette première mandature, j’avais été le rédacteur d’un rapport sur les langues menacées de disparition voté par une très large majorité de députés européens, plus de 90% d’entre eux.

Quelques mois plus tard, Jean Jacques Urvoas, rapporteur du groupe socialiste alors que ce parti était au gouvernement, faisait voter par l’Assemblée Nationale, en se référant à mon rapport, un projet de loi qui proposait plusieurs dispositions nouvelles pour aller notamment vers la ratification de la Charte Européenne des Langues Régionales. Malheureusement, cette initiative a été bloquée au niveau du Sénat.

Puis de nouvelles élections ont porté un nouveau gouvernement, nommé par Emmanuel Macron, au pouvoir. Aucune ouverture nouvelle n’est apparue. Bien au contraire, les discours du Ministre Blanquer à propos de l’enseignement par immersion qui est présent dans les écoles de droit privé, et qui a commencé à faire son apparition dans l’école publique, notamment au Pays Basque et en Corse, sont lourds de menaces pour la pérennité de cette méthode éducative dont un très grand nombre d’entre nous estiment qu’elle est la condition essentielle d’une véritable acquisition de sa langue régionale par l’enfant.

Je pense qu’on ne peut rester sans réagir à ces menaces. Il nous faut nous mobiliser et opposer une démarche collective à la volonté jacobine, qui ne s’est jamais démentie, de faire disparaître nos langues et nos cultures.

J’ai rencontré de nombreux acteurs des langues régionales durant la campagne des européennes, et je suis sûr que le gouvernement ne prend pas en compte l’élan populaire que ces réseaux mobilisent autour de leur volonté de donner un avenir à la langue de leurs parents en la transmettant à leurs enfants.

Pour réfléchir ensemble à la manière de faire émerger une mobilisation citoyenne et populaire dans le but de peser sur le gouvernement et les institutions, j’organise une réunion de travail en association avec Paul Molac, député de Bretagne, Président de l’Intergroupe sur les langues régionales à l’Assemblée Nationale. À cette occasion seront rassemblés des acteurs des territoires concernés : Alsace-Moselle, Bretagne, Pays Catalan, Corse, Flandre, Occitanie, Pays Basque, Savoie et aire du franco-provençal.

Je vous propose la date du jeudi 12 septembre prochain, de 11 heures à 13 heures de façon à laisser à chacun le temps du voyage pour arriver et repartir dans la journée. Le lieu sera 288 Boulevard Saint Germain 75007 Paris, dans des locaux dépendant du Parlement Européen.

Je suis en mesure de prendre en charge le voyage à Paris pour une personne par structure, davantage si plusieurs régions sont couvertes par une même structure (par exemple Provence, Occitanie, Aquitaine et Rhône Alpes pour l’occitan, Bretagne et Pays de Loire pour le breton).

Merci de vous rapprocher de mon assistante à Bruxelles pour les modalités pratiques : Lisana Masson-Viale,lisana.masson@europarl.europa.eu,

J’espère de tout cœur que vous serez en mesure de répondre favorablement à cette invitation, car, selon moi, il y a urgence à se faire entendre.

Très fraternellement,

François ALFONSI