Vous trouverez ici la lettre à destination du Ministre Education Nationale cosigné par 21 parlementaires bretons (académie de Rennes) et les associations Diwan (réseau d’écoles d’enseignement immersif en langue bretonne), div yezh Breizh (fédération des associations de parents d’élèves pour l’enseignement de/en langue bretonne à l’école publique), Divaskell Breizh (fédération des parents dans l’enseignement catholique pour l’enseignement de la langue bretonne) et Kelennomp ! (association des enseignants de et en langue bretonne).
Nos différents réseaux avaient rencontré le 4 septembre dernier la conseillère sociale du cabinet de Gabriel Attal. Si l’écoute était bienveillante, aucun résultat concret n’a pour l’heure été constaté. L’État ne respecte toujours pas ses engagements, pris en signant la Convention spécifique pour la transmission des langues de Bretagne et le développement de leur usage dans la vie quotidienne 2022-2027, le 15 mars 2022, à Rennes, en présence du Premier Ministre, Jean Castex.
Ainsi, en cette rentrée 2023, l’enseignement bilingue rencontre un manque d’enseignants bilingues jamais constaté auparavant, alors que l’État refuse à des enseignantes, formées à la langue bretonne, en disponibilité d’autres académies, d’enseigner dans ces classes bilingues de l’académie de Rennes !
Nous remercions l’ensemble des parlementaires bretons, quelle que soit leur couleur politique, qui ont accepté de co-signer cette lettre.
Nous regrettons que plusieurs parlementaires n’aient pas souhaité se joindre à cette démarche commune et transpartisane demandant seulement la mise en application d’une convention signée par l’État, suite à la loi du 21 mai 2021 sur les langues régionales, convention qui s’engage sur les conditions à minima pour préserver le nombre de locuteurs en breton.